Merci à notre cher tromboniste Alexandre pour ses affiches toujours aussi belles 🤩
Toutes ses oeuvres à retrouver sur sa page instagram : @alexbouchard62

NOS CONCERTS DE JANVIER 2025 !

🎬 Quoi de mieux pour commencer cette année qu’un concert de musique de film ?

🫶 Nous aurons le plaisir de vous faire voyager parmi une sélection d'œuvres riches en émotions et en musique, sous la direction de notre cheffe Lamia Housni.

Découvrez sans plus attendre notre programme !

Mulan (1998) de Tony Bancroft et Barry Cook - Bande originale de Jerry Goldsmith, arrangement pour orchestre par Alexander Courage

Plongez avec nous au cœur de la Chine impériale. La suite de Mulan reprend à la fois des thèmes instrumentaux du film, mais aussi ses chansons. Alors que les deux ont tendance à être assez déconnectés au cours du film, avec d’un côté la bande originale d’aventure héroïque empreinte d’une pastiche de musique traditionnelle, et de l’autre côté les chansons lyriques propres aux films Disney, cette suite arrive subtilement à coupler les deux.

Ne vous fiez pas au déroulé du film pour cette suite, les thèmes interprétés n’arrivent pas dans l’ordre. La suite débute par le thème emblématique de Mulan, qui accompagne chaque moment de bravoure de l’héroïne, à commencer par son choix de prendre la place de son père pour aller à la guerre. Ici, le chant du hautbois vient ponctuer la détermination de Mulan et ce thème héroïque est ensuite repris par les cors. Les cordes viennent faire la transition vers la douce complainte de Mulan : “Réflexion”, introduite par un duo entre le violoncelle et le hautbois. Cette mélodie émouvante est suivie par un thème aux sonorités traditionnelles, reprenant la chanson “Honneur à tous”, qui ouvre le film.
Le basson et les pizz des cordes installent une atmosphère légère sur laquelle viennent chanter les bois.
Digne de Disney, la suite se termine par le thème romantique, introduit par le cor, suivi par le hautbois, et repris par les pupitres de cordes pour un final grandiose.

Across the stars – Star Wars épisode II : L’attaque des clones (2002) de George Lucas - Bande originale de John Williams

Les musiques des films de la saga Star Wars sont des classiques que l’on reconnaît dès les premières notes. “Across the Stars” se détache de ces bandes originales d’action, avec plus de douceur et de passion.
Ce love theme d’Anakin et Padmé, est un doux mélange de romantisme, de passion, de nostalgie et de mélancolie, avec un fond de tragédie de plus en plus présent, annonciateur du dénouement de cette romance. Ces passages plus sombres ne seront pas sans rappeler la Marche Impériale qui accompagne Dark Vador dans les films suivants.

La pièce démarre dans l’intimité du couple, avec les altos qui introduisent le thème du hautbois, rejoints par la flûte. Le thème passe ensuite aux violons, puis aux cors, prenant en intensité, pour aboutir sur un tutti digne de la passion des amoureux. Toute cette ouverture représente l’évolution de l’amour des deux personnages, qui va ensuite se nimbée de mystère, puis d’angoisse avec un thème grave et tendu où les cordes et les cuivres dialoguent.
Au sein de ce motif torturé, le thème d’amour revient par moment, comme si cette romance se débattait dans le désespoir. Ce love theme arrive à ressortir dans un magistral tutti, avant de se faire de nouveau rattraper par la tourmente. Le piano donne une lueur d’espoir, douce et lumineuse, pour relancer le cor anglais qui rappelle le début intimiste du morceau, tout en gardant une teinte obscure.

L’Âge de Glace 2 (2006) de Carlos Saldahna - Bande originale de John Powell, arrangement pour orchestre par Rébecca Alegre

John Powell récupère la composition de L’Âge de Glace pour ce deuxième volet, succédant à David Newman. On peut retrouver des similitudes entre les atmosphères des deux bandes originales, chacune énergiques et joueuses. Powell enrichit cette gamme émotionnelle en y ajoutant des passages plus mystérieux, voire angoissants. Il y ajoute aussi une touche glaciale avec une récurrence de sons cristallins, qui nous plonge dans cet univers préhistorique.
La suite interprétée par l’orchestre reprend les différents thèmes de la bande originale, déclinés tout au long du film pour accompagner les personnages dans leur aventure.

L’ouverture s’inscrit directement dans cette ambiance joueuse du film d’animation, avec un thème rebondissant grâce à un chaleureux dialogue entre les cordes, les percussions et les flûtes. Cette ouverture joueuse gagne en vitesse, comme une course entre les instruments, où les vents se répondent entre eux. L’ambiance est énergique, pleine d’action, et se termine par un joli duo entre la clarinette et la flûte.
Le basson s’impose ensuite dans un air doux et nostalgique, illustrant les moments émouvants du film, repris par les cordes puis le piccolo. Le célesta, accompagné de la guitare, vient conclure cet interlude avec un son lumineux, puis est rejoint par les cordes. Ce doux moment de musique fait la transition vers le final : Mammouth. Ce thème grandiose est d’abord entamé par les cors, marqués par la grosse caisse. Ce seront les flûtes qui viendront marquer le point final de ce thème, et de cette suite.

Hunger Games (2012 - 2013) de Gary Ross - Bande originale de James Newton Howard, arrangement pour orchestre par Daniel de la Rosa Oliva

Adapté d’une des sagas littéraires dystopiques les plus connues, le film Hunger Games présente une société future dans laquelle le gouvernement tire au sort des enfants destinés à s’entre-tuer au cours d’un jeu télévisé afin de contrôler le peuple par la peur.
La création de la bande originale de ce film a été semée d’embûches. Après plusieurs changements de compositeurs, James Newton Howard est choisi et il se voit attribuer un délai de 3 semaines pour rendre une partition. La version finale de la bande originale se trouvera découpée entre tous les compositeurs ayant été sollicités, avec la contribution particulière de T-Bone Burnett qui aura été à l’origine des thèmes les plus connus de la bande originale (Deep in the Meadow, Horn of Plenty).

L’arrangement joué par l’orchestre s’ouvre sur le thème des Districts porté par les cordes, un thème doux, porteur d’espoir. Le piano vient s’y fondre en interprétant la berceuse que Katniss, l’héroïne du film, chante à sa petite sœur. Ce thème laisse ensuite la place à la chanson Hanging Tree, emblématique de la saga, interprétée par un somptueux solo de clarinette. Sans transition, la tension va monter avec des motifs répétitifs des cordes, presque épileptique, illustrant l’entraînement des participants.
Le thème des Districts va s’y superposer dans un grand crescendo, pour aboutir vers un silence assourdissant, introduisant le thème du Capitole, un thème majeur et patriotique. Le thème des districts revient alors, cette fois plus expressif, pour aller vers un air plus doux, d’abord interprété par le piano puis repris par toutes les cordes, accompagnant les deux protagonistes du film quand ils se retrouvent.

Sinbad : La légende des septs mers (2003) de John Logan - Bande originale de Harry Gregson-Williams, arrangement pour orchestre par Ladd McIntosh

Dreamworks reprend des éléments des septs contes de Sinbad pour en faire un film d’animation rempli d’action et d’aventure.
En plus d’écrire la bande son du film, Harry Gregson-Williams a tenu à diriger lui-même son enregistrement. La musique de ce film est parfaitement adaptée à l’univers de pirates et d’action, avec des thèmes énergiques, donnant l’impression de naviguer avec les personnages. Ils peuvent même parfois faire penser à la célèbre bande originale de Pirates des Caraïbes. Une telle partition met les cuivres à l’honneur.
L’arrangement que nous jouons alterne constamment entre deux thèmes, un fantaisiste et un d’action.

Le premier thème joué est le thème d’Éris, l’antagoniste du film. C’est un air plein de magie et de mystères, que le basson vient amorcer. Les instruments se répondent, la tension monte progressivement, avec de plus en plus de timbre, pour aboutir sur un roulement de grosse caisse et un forte de cors. L’action arrive alors : Sinbad sur son navire, qui fend la mer. Ces passages rythmés et cuivrés, marqués par les percussions, nous embarquent directement avec lui. Cette ouverture est subitement coupée pour reprendre le thème mystérieux d’Éris, cette fois affirmé, où les chœurs de l’arrangement d’origine sont remplacés par la clarinette accompagnée par le glockenspiel. Ce thème est décliné dans plusieurs tonalités, donnant de la texture. L’action revient alors, triomphante, pour transitionner en douceur vers le solo de violon, qui est ensuite repris par la flûte. Ce passage calme permet un moment flottement au milieu du tumulte des cuivres. Ce doux interlude s’étire avant de laisser à nouveau la place à l’énergie des trompettes pour un final haut en couleur, qui clôture le film.

Rédaction : Suzanne HEBRARD
Alexis BOHBOT-HENRION
Rébecca ALEGRE

🍿Qui sommes-nous ?

Le Studi’Orchestra est un orchestre symphonique amateur créé en 2013 et se consacre à la musique de films, séries et jeux vidéo. Il rassemble des musiciens de tous les niveaux et de tous les horizons socio-professionnels, ayant des parcours de vie très différents, mais partageant une même passion pour le cinéma et la musique de film.

🌟Direction : Lamia HOUSNI

Lamia a débuté l’apprentissage de la clarinette dans sa ville natale de Meung-sur-Loire, près d’Orléans, où elle a suivi une formation musicale classique.
Diplômée d’une école de commerce et responsable d’une équipe de Client Success au sein d’une start-up de la tech française, elle décide de repartir sur les bancs de l’école en 2018, à la fois pour se dédier à son nouvel instrument, le cor, mais aussi pour s’initier à la direction d’orchestre. Elle intègre ainsi la classe de direction de Constantin Rouits, puis de Vincent Renaud au conservatoire de Levallois-Perret.
Ces quelques années d’apprentissage lui donnent rapidement l’opportunité de diriger ponctuellement des orchestres amateurs (Studi’Orchestra, Association CSP Musiques, orchestre symphonique et orchestre de chambre de l’Ensemble Musical Furiante…) et de collaborer aux côtés de réalisateurs en tant que cheffe et directrice musicale.
Ce parcours atypique l’amène à prendre la direction de notre orchestre depuis février 2024 !

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